ANIMA 2018: Oscars, Découvertes et invites de marque !

Dans pile poil deux semaines, ANIMA s’ouvrira sur un long métrage présenté en avant-première et en exclusivité au festival : THE BREADWINNER, un petit bijou des studios qui nous avaient déjà offert BRENDAN ET LE SECRET DE KELLS et SONG OF THE SEA, dont la nomination aux Oscars a été annoncée cette semaine ! Parmi les autres nominés cette année, il y a également trois autres films que l’on pourra voir ou revoir au festival : COCO, FERDINAND et LOVING VINCENT.

Mais à côte de ces oscarisables, le festival vous réserve quelques jolies découvertes dont une belle sélection de films japonais dans des genres assez divers : une adaptation d’un manga culte, BLAME !, qui vous emmènera dans un monde futuriste à l’univers cyberpunk, une comédie qui suit les tribulations d’une lycéenne lors d'une folle nuit, NIGHT IS SHORT, WALK ON GIRL, la révélation du festival d’Annecy, LU OVER THE WALL, une petite pépite qui n’a rien à envier aux productions du studio Ghibli et enfin un OVNI de science-fiction en stop motion, un film autoproduit, trash et fou : JUNK HEAD.

On restera en Asie avec le film de clôture, THE SHOWER, une adaptation tout en finesse d’un chef-d’œuvre de la littérature coréenne qui sera projeté en présence de son réalisateur Jae-huun AHN, mais aussi deux longs métrages chinois, BIG FISH ET BEGONIA, un somptueux récit épique qui reprend des thèmes mythologiques chinois et HAVE A NICE DAY, une comédie aux allures sombres qui met en scène des gangsters à la recherche d’un sac volé.

Hormis les films nominés aux Oscars, l’Amérique du Nord sera représentée cette année par WHERE IT FLOODS, un film indépendant qui dépeint une Amérique rurale et isolée et qui sonde les tréfonds de l’âme humaine.

Parmi les films européens en avant-première, on peut épingler un film allemand en rotoscopie, TEHRAN TABOO, un premier film du réalisateur Ali Soozandeh qui dénonce l’hypocrisie d’une société iranienne où coexistent prostitution, drogue, corruption et interdits religieux, le nouveau long métrage de Michel Ocelot, IVAN TSAREVITCH ET LA PRINCESSE CHANGEANTE ou encore UNE HOMME EST MORT une adaptation de la BD du même titre qui s’inspire d'un film aujourd'hui disparu de René Vautier sur la mort de l'ouvrier Édouard Mazé, lors des manifestations et des grèves de Brest.

Le festival accueillera également une avant-première belge, celle de la production flamande ZOOKS, un film en rotoscopie avec notamment Matteo Simoni (MARINA/PATSER) qui nous entraîne dans un monde où la nature est considérée comme la grande ennemie de l’homme.

LES INVITES

Qui dit festival, ne dit pas uniquement découvertes mais aussi rencontres ! Cette année à ANIMA, vous pourrez croiser Michel Ocelot qui viendra présenter son dernier film et animera une séance de « work in progress » dans le cadre de FUTURANIMA. Peter Lord accompagnera le dernier né des studios Aardman, CRO MAN de Nick Park, et partagera quelques secrets de fabrication lors d’un meeting public. Michael Dudok de Wit évoquera également la magie de sa « créativité intuitive » qui lui a permis de nous offrir une merveille comme la TORTUE ROUGE. Du côté de la nouvelle garde, il y aura Carlo Vogele qui est passé par les studios Pixar, Reza Riahi, le directeur artistique de THE BREADWINNER ou encore Marion Montaigne qui travaille actuellement sur son long métrage Panique Organique. Les Belges seront bien entendu aussi au rendez-vous avec la présentation du documentaire de Fabrice du Welz sur le cinéma de Patar et Aubier, DES COWBOYS ET DES INDIENS, la présence du réalisateur franco-belge Antoon Krings pour la première de DROLES DE PETITES BETES et une rétrospective Picha dans le cadre de l’opération 50/50.